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Rouille de l’ail : l’apport des modèles de prévention de risque

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En bio, la rouille est une des maladies les plus préjudiciables à la culture de l’ail. Les producteurs subissent ses attaques et ont peu ou pas de réponse vis à vis de cette problématique.

Démunis de produits homologués efficaces, les producteurs se tournent vers des substances classées engrais foliaires qui pourraient avoir une efficacité sur certaines maladies. Voulant acquérir des références techniques sur ces produits de plus en plus utilisés sur le terrain, la Fredec Midi-Pyrénées a mis en place une expérimentation co-financée par le Conseil Régional Midi-Pyrénées dont l’objectif était de vérifier l’efficacité des spécialités ELISTIM et CUIVROL sur la rouille de l’ail.

Cette étude n’ayant pas démontré d’effet des produits cités ci-dessus, il n’est pas apparu intéressant de reconduire cette expérimentation. N’ayant pas d’alternative au niveau des produits pouvant être testés, il a été jugé nécessaire de réaliser une étude bibliographique poussée de la maladie afin de repartir sur des bases solides.

Peu d’expérimentations ont été menées sur la rouille de l’ail, les études menées concernent essentiellement la maladie du café au lait ou la pourriture blanche (Sclerotium cepivorum).

La plupart de ces études étaient orientées sur la création et la validation de modèles mathématiques de prévision de risque "poireau" et "ail". Deux questions se sont alors posées :

  • les traitements effectués lors des expérimentations précédentes menées au champ ont-ils été réalisés aux bons stades ‘’épidémiologiques’’ de la maladie ?
  • quels modèles (poireau, blé) modélisent le mieux la maladie en Midi-Pyrénées, puisque la rouille de l’ail est en fait un complexe d’espèces ?

La Fredec a fait tourner ces différents modèles et confronté leurs prévisions aux données épidémiologiques récoltées sur les témoins lors d’essais réalisés précédemment (1999, 2007 et 2009).

Les résultats de cette 1re année d’étude, montrent que les produits biologiques ont été positionnés au moment optimum mais qu’ils présentent des limites d’efficacité. Cette étude sera reconduite une deuxième année.

Auteur : FREDEC Midi-Pyrénées, juillet 2011