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ORACLE 2020 : Etat des lieux sur le changement climatique et ses incidences agricoles en région Occitanie

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L'Observatoire régional sur l’agriculture et le changement climatique permet d’établir un constat objectif, avec des données fiables, du changement climatique et de ses conséquences avérées sur l’activité agricole régionale et de déceler quelles adaptations de l’agriculture se mettent en place pour les accompagner. Cette édition 2020 présente les résultats des indicateurs climatiques.

Le changement climatique se traduit principalement par une hausse des températures, marquée surtout depuis les années 1980. Ce sont le printemps et l’été qui se réchauffent le plus.

En cohérence avec cette augmentation des températures, le nombre de journées chaudes (températures maximales supérieures ou égales à 25°C) augmente et le nombre de jours de gel diminue légèrement.

L’évolution des précipitations est moins visible car la variabilité d'une année sur l'autre est importante. Sur la période 1959-2009 en Occitanie, la tendance annuelle de la pluviométrie est à la baisse, une baisse peu marquée.
Faute d’un accroissement du cumul de pluie, l’augmentation de la température favorise l’augmentation de phénomènes comme la sécheresse et le déficit en eau dans le sol, essentiellement par effet d’évaporation.

Cet accroissement important des températures, de plus en plus rapide ces dernières décennies, impose au conseiller agricole de réactualiser les références climatiques utilisées (dates de semis, choix de variétés) pour mieux anticiper les
conditions thermiques des prochaines années.

La variabilité inter-annuelle reste présente ce qui impose une réactivité importante dans les choix qui sont faits et d’intégrer la notion de risque et de résilience des systèmes de cultures proposés.
La réduction du nombre de jours froids n’est pas forcément synonyme de réduction de risque de gel printanier pour les cultures sensibles car l’avancement phénologique des plantes découlant du réchauffement climatique peut faire évoluer les dates des périodes à risque. De plus, la variabilité inter-annuelle reste présente. Les impacts de cette réduction du nombre de jours froid sur les productions agricoles doivent être étudiés au cas par cas.