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BoviDays

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Fabriquer son aliment permet de gagner en autonomie et de maîtriser la provenance de la majorité de l’alimentation de ses animaux. Cela permet à terme d’améliorer la rentabilité de l’atelier en diminuant la charge alimentaire. C’est aussi une façon d’être plus autonome en paille

Fabriquer son aliment permet de gagner en autonomie et de maîtriser la provenance de la majorité de l’alimentation de ses animaux. Cela permet à terme d’améliorer la rentabilité de l’atelier en diminuant la charge alimentaire. C’est aussi une façon d’être plus autonome en paille. Cela se pratique déjà sur de nombreuses exploitations ariégeoises.
Cependant, il faut considérer que la mise en place d’un atelier de fabrication est une nouvelle activité et qui demande de maîtriser de nouvelles compétences que ce soit sur les pratiques agronomiques, le stockage et la conservation des matières premières ou la formulation d’aliments adaptés aux besoins des animaux.


Il est nécessaire de bien réfléchir à plusieurs éléments. Dans un premier temps, une réflexion sur le type d’aliment souhaité et la quantité annuelle à produire va amener la question de comment produire les matières premières à transformer. Cela va demander de revoir son assolement et sa rotation pour que le maximum des matières premières soit produit sur l’exploitation, tout en tenant compte du potentiel des terres. Il est important  que la production de matières premières ne se fasse pas au détriment de l’autonomie fourragère.


Dans un second temps il faut définir les dimensions des cellules, le matériel nécessaire pour le triage et l’aplatissage ou la moulure des matières premières, l’automatisation des processus, le mode de distribution… Produire son aliment à la ferme demande de la surface de stockage et une certaine maîtrise des processus de conservation, notamment par le séchage des matières premières. Cela demande des investissements importants qui seront à raisonner en fonction du volume à produire. Il est possible de diminuer cet investissement en fonction du matériel déjà présent sur l’exploitation, par de l’auto-construction et en achetant d’occasion.
Fabriquer à la ferme demande d’avoir de la main-d’œuvre disponible pour cette nouvelle activité; c’est pourquoi il est important de réfléchir à l’automatisation des processus de transfert et de transformation.
Enfin, il est nécessaire de maîtriser la qualité des matières premières et des aliments tout au long du processus et d’être capable de produire un aliment adapté aux besoins des différents types d’animaux. Cela passe par l’analyse des matières premières disponibles et par le calcul d’une ration équilibrée en fonction de la qualité des fourrages et des matières premières.
Pour profiter du retour d’expérience du GAEC Montrouch à Gudas, qui fabrique de l’aliment fermier depuis plus de 10 ans, participez au Bovidays sur ce thème mardi 18 décembre de 14h à 16h